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Candidats 2016

2016 – Hans Wyss

Directeur OSAV

Flot d'ordonnances: projet "Largo"

27 nouvelles ordonnances et plus de 2000 pages de nouvelles dispositions, voilà comment se présente le projet "Largo". Ce flot de règlementations et d'exigences est censé régler le secteur des denrées alimentaires et garantir des déclarations complètes. Il comprend aussi des dispositions sur les produits cosmétiques ainsi que sur l'eau des douches et des bains.

Comme peu d'autres décisions administratives, le projet "Largo" illustre les excès de zèle de l'administration.

2016 – Christoph Bürgin

Président de la commune de Zermatt

Interdiction de sortie pour les jeunes

La commune de Zermatt avait l'intention d'introduire une foule de nouvelles interdictions. Ainsi, les jeunes de moins de 16 ans n'auraient eu le droit de se trouver que jusqu'à 23 heures dans des lieux publics sans être accompagnés par des adultes. En outre, la consommation d'alcool dans des lieux publics aurait été interdite après minuit. Interdiction également de la prostitution dans les rues. L'assemblée générale de la commune a refusé ce projet.

2016 – Martin Steinmann

Président de la commission Image de la ville de Bâle

Règles de couleurs pour les décorations de Noël

La grande surface Manor avait l'intention de se décorer en vue de la fête de Noël. Trop de couleurs, a décidé la commission responsable de l'image de la ville de Bâle. Ces couleurs paraissent "bon marché", peut-on lire dans le procès-verbal. Le rouge des rubans doit être remplacé par de l'or. La commission Image de la ville fonde ses décisions sur le paragraphe 58 de la loi bâloise sur la cons-truction et la planification: "Les constructions, installations, publicités, inscriptions et peintures doi-vent tenir compte de l'environnement afin que l'effet global soit agréable à la vue". En outre, l'amé-nagement de l'espace public doit "répondre à des exigences élevées".

2016 – Daniel Brélaz

Président de la ville de Lausanne

Interdiction des "discos silencieuses"

On trouve à Lausanne des "discos silencieuses" dont les participants écoutent la musique avec un casque. Mais il semble que la population du chef-lieu vaudois se heurte également à ce type de à ces rencontres: en raison des émissions sonores, les "discos sonores" ne sont permises que jusqu'à deux heures du matin – et non pas jusqu'à 5 heures comme l'organisateur l'avait initialement de-mandé.

Depuis, la presse du monde entier se moque de la ville de Lausanne qui estime que la musique dif-fusée par des écouteurs est toujours trop bruyante.

Assemblée fédérale

Loi "Swissness"

La loi "Swissness" est censée renforcer la "marque suisse" et empêcher des abus. La mention "Suisse" et la croix suisse doivent être mieux protégées afin que des tiers ne puissent abuser de la bonne renommée du label helvétique. La loi règle aussi bien des produits naturels et industriels que des denrées alimentaires. L'ordonnance sur l'utilisation de données d'origine suisses fixe en détail la quantité minimale de matières premières suisses que doit contenir un aliment. Une affaire compli-quée, car l'eau, également un produit naturel, est exclue de ce calcul. Ainsi, "Rivella rouge" serait un produit suisse (grâce au sucre suisse) alors que "Rivella bleu" (sans sucre) ne satisfait pas à cette règlementation. L'eau n'est prise en compte que dans les boissons où elle joue un rôle déterminant pour le produit, par exemple dans l'eau minérale naturelle ou aromatisée ou dans la bière. Une question s'impose: ces ordonnances truffées d'exceptions sont-elles vraiment une bonne solution ou ne nuisent-elles pas plutôt à la bonne réputation de la Suisse?