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Kandidaten 2014

2014 – Philippe Leuba

conseiller d'Etat, canton de Vaud

Interdiction de vendre des alcools non indigènesDans le canton de Vaud, il est prévu d'interdire la vente à l'emporter de bière et d'alcools forts entre 20 heures et 6 heures pour éviter les débordements de fêtards nocturnes. En revanche, il sera permis de vendre du vin. Ce projet est une réponse à une demande de la ville de Lausanne et tient compte des besoins de la branche, explique le conseiller d'Etat Philippe Leuba. Alors que l'association de la branche, Gastrovaud, et les vignerons se réjouissent, les Jeunes Radicaux-Libéraux et Jeunes Démo-crates-chrétiens sont furieux et ont lancé une pétition contre ce projet de révision.

Im Kanton Waadt soll der Verkauf von Bier und hochprozentigem Alkohol zum Mitnehmen zwischen 20 Uhr und 6 Uhr verboten werden, um Ausschweifungen von Nachtschwärmern zu vermeiden. Der Verkauf von Wein bleibt derweil unangetastet. Dieser Entwurf sei eine Antwort auf die Anliegen der Stadt Lausanne und respektiere zugleich die Interessen der Branche, sagte Staatsrat Philippe Leuba. Während sich der Branchenverband Gastrovaud und die Weinbauern freuen, ärgern sich die Jungfreisinnigen und die Junge CVP, welche eine Petition gegen diese geplante Gesetzesrevision lanciert haben.

2014 – Beat Villiger

conseiller d'Etat, canton de Zoug

Règlementation des promenades avec chien

Le canton de Zoug projette une nouvelle loi sur les chiens pour permettre une cohabitation pacifique des êtres humains et des quadrupèdes canins. Ce projet de loi contient également diverses disposi-tions sur l'obligation de tenir les chiens en laisse et le traitement des chiens errants. La promenade avec plusieurs chiens sera limitée: il ne sera plus permis de faire promener simultanément plus de quatre chiens âgés de plus de six mois. Seuls deux chiens peuvent être promenés en même temps sans laisse. La loi prévoit cependant des exceptions.

2014 – Verena Schüepp-Lanz

directrice d'école

Interdiction de costumes lors du carnaval d'enfants

Le politiquement correct ne s'arrête pas devant le carnaval. Plusieurs écoles enfantines ont adressé une circulaire aux parents pour leur annoncer quels costumes sont considérés comme opportuns en vue du carnaval et lesquels non: "Les costumes suivants sont permis: magicien, princesse et fée." Sont également admis les déguisements en animaux, fleurs ou fruits. Toutes les armes-jouets sont en revanche prohibés: "Il est interdit aux enfants de porter des armes, des épées, des pistolets ou d'autres projectiles", lit-on dans le message. Fêter carnaval grimé en cowboy pacifiste – quel plaisir y a-t-il encore à cela?

2014 – Adrian Borgula

conseiller municipal, ville de Lucerne

Compteurs municipaux de vélos

La ville de Lucerne a mis en service il y a près deux ans dix compteurs électroniques de vélos. Coût de l'opération: environ 150 000 francs. On cherche en vain des informations sur le coût d'exploitation et d'entretien de ces postes de comptage. Ce recensement inutile des bicyclettes n'apporte aucun avan-tage aux Lucernois et ne fournit aucune information substantielle: les données recensées jusqu'ici ne permettent pas de tirer des conclusions matérielles, dit-on à la ville, ajoutant qu'il faudra attendre quelques années pour obtenir des chiffres comparatifs.

2014 – Adriano Mannino

Co-président de la Fondation Giordano Bruno Suisse

Menus végétaliens obligatoires

Le projet "Sentience Politics" exige que les cantines publiques proposent moins de viande et veut ancrer dans la loi le mode de vie végétalien. Les initiateurs exigent dans deux cantons que l'autorité politique encourage la consommation de menus végétariens et végétaliens. Si une cantine offre plus d'un menu, un d'entre eux doit être végétalien. En outre, il s'agit d'encourager la formation des cuisiniers dans la cuisine végétalienne et les élèves des cours d'économie ménagère doivent apprendre à préparer des plats sans viande. Le but est d'abaisser sensiblement la consommation de viande d'ici à 2020 et d'augmenter les aliments végétaux dans les assiettes des consommateurs suisses. Les opposants à ce projet refusent des règlements d'alimentation édictés par l'Etat. "Il n'est pas prouvé qu'une alimentation végétalienne soit plus saine", constate en outre l'immunologue Beda Stadler.